Les appartements classés en catégorie F ou même G verront leurs évaluations thermiques s’améliorer dès juillet. C’est une perspective positive pour les propriétaires et les investisseurs concernés.
La réforme du DPE, prévue pour le 1er juillet 2024, s’annonce comme une amélioration pour des milliers de passoires thermiques. Pour confirmer cet effet, la société spécialisée dans la data immobilière, PriceHubble, a entrepris une enquête inédite. Cette dernière a impliqué une analyse à grande échelle des plus de 7 millions de diagnostics de performance énergétique (DPE) rendus publics en France depuis 2021. À partir de cette masse de données, PriceHubble a ciblé plus de 3,2 millions de DPE valides portant sur des appartements, dont 877 000 étaient de moins de 40 mètres carrés.
Ce sont justement ces appartements de petites surfaces qui retiennent notre attention, puisqu’ils constituent le principal axe d’intervention de la réforme du diagnostic de performance énergétique. En effet, selon les directives gouvernementales, cette réforme vise à rectifier un “biais” méthodologique qui pénalise plus sévèrement les logements de petite taille par rapport à ceux de plus grande envergure.
À partir du 1er janvier 2025, tous les logements classés en catégorie G par le diagnostic de performance énergétique seront interdits à la location. Cette interdiction s’étendra ensuite aux logements classés en catégorie F en 2028. Pour les propriétaires bailleurs de ces logements, cela signifie qu’ils devront prendre des décisions cruciales : soit se séparer de leur bien, soit entreprendre des travaux de rénovation pour améliorer sa performance énergétique, soit continuer à le louer illégalement, s’exposant ainsi à des risques. Cependant, cette réforme offre également des perspectives positives pour certains propriétaires, car il est possible que la note énergétique de leur logement s’améliore naturellement, sans nécessiter de travaux. Une étude de PriceHubble apporte des informations précieuses sur ce sujet.
